des Choses à Dire

18 - à la belle étoile

 

 

 

Mars 2009. Carton, papier imprimé, plastique.

Les images sont tirées du film de Sergei Eisenstein : Le Pré de Béjine (1937), film qu'il ne put terminer et dont il ne reste que des photos, l'original ayant été détruit lors de bombardements. Chaque plan de ses films est sublime ! du point de vue de la photographie. Je suis très sensible à cette esthétique. La version animée m'a permis d'en montrer d'autres, pouvant figurer sur des déclinaisons.

J'ai beaucoup hésité entre mettre l'étoile au milieu (en détaché, fixée par derrière par une longue vis fine) ou au dessus. J'ai retenu cette dernière option parce qu'elle ne masquait pas les belles images et que sortir l'objet du cadre est une innovation plaisante. Le rendu du fond est aussi une réminiscence de Gilbert & George, artistes que j'aime particulièrement.

Animation en vidéo :

sur YouTube

12 octobre 2013

Au début de l'animation, on voit l'indicatif de la maison de production Mosfilm ; sur le banc titre figurent le titre et le nom du réalisateur. Pour l'illustration musicale, tout le monde connaît la Varsovienne... laquelle (comme son nom l'indique) n'est pas russe d'origine mais porte un élan qui fait vibrer ! surtout porté (en 3 passages allant crescendo) par les Chœurs de l'Armée Rouge, faisant regretter le grand idéal... tout aussi grandement galvaudé.

4 Versions animées Shockwave, avec son :

Katioucha
Chostakovitch
Mongol
Varsovienne (3 passages)

Ce n'est pas léger, mais (franchement) ça donne envie de voter communiste...

Katioucha et la Cinquième Symphonie de Chostakovitch sont exactement de la même époque que le film. Le groupe Dalaïn (ce qui veut dire: Mongol) est peut-être plus métalo-industriel que gothique, mais c'était pour la rime. Je n'en ai que 4 morceaux, mais j'aime bien, surtout le matin. Enfin, pour la Varsovienne, elle est ici en version plus longue que dans la vidéo, avec 3 passages allant crescendo.